Bio

Né en 1964, j’ai grandi dans les années 70 qui furent si glorieuses pour la presse magazine. De Paris-Match à Vogue (et Playboy), je me délectais de photographies sur papier glacé. Les photo-reporters étaient nos yeux qui parcouraient la planète. Il ne pouvait pas y avoir d’événement sans images. Violence spectacle et sexualité agressive dominaient la photo de presse. La mode aussi était un autre grand laboratoire de l’image et relatait la libéralisation des mœurs en introduisant du social dans la photo de commande. Les femmes se dévoilaient également dans des revues d’adultes qui trônaient sans complexe dans les salons de coiffures pour homme. Les paparazzis enterraient les studios de portraits pour artistes. De vedette, on devenait « people ». Le monde était un immense « Instantané ».

Faire de cette passion mon métier, me semblait être, la meilleure façon de vivre au cœur de mon époque.

A 18 ans, le Bac en poche, j’ai donc commencé mon apprentissage au Studio Muller, à Paris, sous l’égide de Bernard Matussière. Durant 24 mois les prises de vues s’enchaînaient à un rythme infernal et le laboratoire N&B doublait mon temps de travail. Mode, catalogues, reportages, publicités, portraits, design, architecture, galeries d’art et photographes extérieurs étaient mon quotidien. Castings, repérages, productions, régies, développements, tirages, livraisons, se répétaient sans cesse. J’appris plus, en deux ans, sur tous les métiers de la photographie, qu’aucun étudiant en cinq années d’école.

Puis Claude Chabrol m’a enrôlé sur ses films à ma sortie du service militaire.

Quelques mois plus tard, je commençai mon aventure personnelle de photographe professionnel.

Dix années de photos publicitaires m’ont imposé la perfection dans la réalisation du projet et des idées. Les reportages de presse ont nourri mon goût de l’inconnu et des voyages. Le cinéma et le théâtre m’ont ouvert aux autres métiers des hommes et des femmes du Spectacle. Les mariages et autres évènements de la vie m’ont permis de rester au contact des gens de mon époque.

Le portrait c’est la rencontre, mais c’est aussi le temps de l’introspection qui me ressource.

Ainsi, à limage de ma formation, je n’ai jamais pu me fixer dans un genre défini.

Tout m’intéressais pourvu que le sujet et le travail de la lumière soient attractifs, que le client paye honnêtement et que ce soit différent du travail précédent.

Malgré toutes ces années de labeur, mon appétit de nouveauté ne s’est pas rassasié.

Un jour, j’ai compris que la meilleure photo se faisait toujours le lendemain.

Cela fait aujourd’hui plus de 25 ans que je pratique la photographie sous toutes ses formes et je ne me lasse pas d’attendre la prochaine.

T. Langro.

 

Pour tout renseignement complémentaire ou pour une demande de devis, vous pouvez utiliser la page contact ou me joindre au 06 08 02 61 28